Détentrice d’une Licence en Histoire de l’art (Aix-Marseille/Université Libre de Bruxelles), j'ai pu y consolidé mon bagage culturel. Pour ce qui est de la pratique, c'est en explorant en autodidacte et en collaborant avec des artistes locaux que mon apprentissage en photographie, vidéo et en montage-vidéo s'est développé. Par la suite, mon entrée en classe préparatoire des Beaux-Arts de Marseille m’a permis de mieux comprendre et diversifier mes démarches artistiques.

Depuis l’école primaire, je nourris cette passion artistique grâce à un professeur qui m’a poussée à développer ma créativité. Dans notre classe étaient accrochées des photographies d'œuvres de Keith Haring, d’Andreas Gursky et de l'effondrement du mur de Berlin. Ces premières sensibilisations artistiques m'ont beaucoup marqué et ont formé mes goûts d'aujourd'hui.

A 16 ans je me munis de mon premier reflex et commence à capturer des petits instants de mes débuts d’adolescente modeste. Au fil du temps, je m'entoure de passionnés et commence à être portée par une envie de dépassement personnel et artistique, ce qui me fait goûter aux études d'art et à l’impulsion de créer pour laisser une trace de mon existence.

Dans mes travaux, j’aime capturer l’essence de la vie quotidienne en arpentant les rues, prête à saisir un instant fugace. Constamment à l’affût de compositions visuelles, jouant avec les lignes, les ombres, les contrastes, je suis attirée par l’imprévisible et l’insaisissable qui m’amène à saisir une émotion brute et spontanée, créant ainsi des récits silencieux. Rejoignant les idées de Nicolas Bourriaud dans Esthétique relationnelle et mon inspiration pour Elliott Erwitt, mes travaux témoignent des relations humaines en documentant, travaillant avec ce qui m’entoure et m’inspire.